les nouvelles de Medjugorje mars 2021 par soeur Emmanuel

 

Stupéfait, le prêtre lui répondit OUI. Mais de qui cette femme pouvait-elle avoir appris tout cela ?

La femme continua:

 

– Tu as l’eau avec toi, alors, lave-moi, pour que je puisse aller dans le lieu du bonheur !

Comment savait-elle que le prêtre avait sur lui de l’eau pour les baptêmes ? Son attitude décidée avait quelque chose d’enfantin mais de convaincant. Le père lui expliqua brièvement la liturgie et le sens du sacrement, puis il la baptisa.

La malade, pleine de joie, dit encore:

 

– Tu as aussi le pain avec toi. C’est un pain spécial parce que Dieu est dedans. Donne-moi de ce pain !

Le prêtre sortit de son sac l’hostie consacrée qu’il portait sur lui. La malade savait qu’il avait « Le Pain » ! Le prêtre lui expliqua le sens du sacrement de l’Eucharistie et la fit communier. Il lui donna aussi les derniers sacrements (la confession des péchés et l’onction des malades). Puis il lui dit:

 

– Jusqu’à présent, c’est toi qui as posé des questions, maintenant c’est à moi de t’en poser ! De qui as-tu appris les vérités de la foi ? Tu as rencontré des croyants catholiques ou des évangélistes ?

 

– Non, étranger.

 

– Alors tu as lu des livres chrétiens ?

 

– Je ne sais pas lire, étranger, et je ne savais même pas qu’il existait des livres de ce genre;

 

– Alors, d’où et de qui as-tu reçu cette connaissance de la foi ?

 

– J’ai toujours pensé que ça devrait être comme ça, et depuis 10 ans j’ai vécu de cette façon. J’ai aussi instruit mes fils de cette façon et tu peux les laver tous (les baptiser).

 

– Mais tu savais qu’aujourd’hui nous allions passer par ici ?

 

– Bien sûr ! J’ai vu un homme en songe. C’est lui qui m’a dit d’envoyer mon fils cadet sur la route et d’appeler les deux étrangers qui passeraient. Il m’a dit qu’ils allaient me « laver » pour aller dans le lieu du bonheur après la mort.

Les missionnaires furent profondément touchés. L’attitude de la femme devant la mort était si paisible qu’elle ne laissait nulle place au doute. Avant de partir, les missionnaires lui offrirent une image de saint Joseph, patron des mourants. Remplie de joie, elle s’écria:

 

– Mais celui-là, je le connais ! Il est venu souvent me visiter. C’est lui qui m’a dit d’envoyer mon fils sur la route pour vous appeler !

Etait-ce un songe, ou saint Joseph était-il vraiment venu la visiter en personne ? Elle ne le savait pas. D’ailleurs, le savoir n’avait pas d’importance. L’important était ce que saint Joseph avait enseigné à la malade. Les missionnaires apprirent plus tard que la femme était morte cette nuit-là.

 

 

Nous ne savons pas où vont les fruits de notre prière, mais Dieu le sait ! 

En France ou ailleurs, qui, un jour, a prié saint Joseph pour les intentions du Père Céleste et pour le salut des âmes ? Quel pauvre de la paroisse est venu s’incliner devant la statue de saint Joseph pour le supplier de lui venir en aide, et a obtenu sans le savoir cette extension de bénédiction pour la Chine ? Quelle personne âgée a griffonné sur une feuille les litanies de saint Joseph pour les prier le soir, dans la solitude de sa petite chambre, à l’insu de tous ? Quel jeune a supplié un jour ce grand saint de pouvoir connaître sa vocation et se placer sur le juste chemin ? Quel malade a crié vers saint Joseph pour vivre une bonne mort et pouvoir présenter une âme pure devant le Créateur ? Saint Joseph est généreux, il étend les fruits de nos supplications à tant et tant de personnes dans le besoin, sans se cantonner à nos demandes souvent limités à nos besoins personnels.

 

J’imagine avec bonheur la rencontre, au ciel, de cette chinoise ignorante de la foi et de celui ou celle qui, sans le savoir, lui a obtenu la grâce de quitter cette terre revêtue de la robe blanche du Baptême, et forte de la présence eucharistique dans son cœur ! Oui, le ciel sera tissé de toutes ces humbles prières et de leurs fruits sublimes…

 

 

Alors ne manquons pas de vénérer saint Joseph et de lui demander beaucoup ! Il donnera infiniment plus que nos désirs ne peuvent le concevoir. N’a-t-il pas été choisi entre tous les hommes pour être l’Epoux de la Mère de Dieu et le père adoptif du Fils de Dieu ?

 

4. Comment bien vivre le jeûne qui plaît à Dieu ? Marie nous invite à vivre toute chose avec le cœur, c’est pourquoi le jeûne qu’elle recommande au pain et à l’eau les mercredis et vendredis s’accompagne d’une belle attitude intérieure qui donne une grande valeur et une grande puissante à notre jeûne d’aliments.  En effet, le vrai jeûne n’est pas un régime, dont le but serait notre santé, mais bien un moyen de  croître  dans notre communion d’amour avec Dieu et avec les frères. Ce texte pourra nous aider à faire un bon jeûne durant ce Carême. En examinant certains points précis de notre vie, nous accepterons de nous laisser émonder. Nous pourrons alors nous décider pour Dieu en esprit et en vérité !

 

Evite de juger les autres → Découvre en eux la présence du Christ

Evite toute parole blessante → Ne prononce que des phrases qui guérissent

Abstiens-toi du mécontentement →  Remplis ton cœur de gratitude

Abstiens-toi de la colère → Arme-toi de patience

Abstiens-toi de ton pessimisme → Remplis ton cœur d’espérance chrétienne

Evite de trop t’inquiéter → Remplis-toi de confiance en Dieu

Evite de te plaindre → Remplis-toi de reconnaissance pour les merveilles de la vie

Abstiens-toi du stress → Remplis ta vie de prière

Abstiens-toi du ressentiment → Remplis ton cœur de pardon

Evite d’être hautain → Remplis-toi de compassion pour les autres

Abstiens-toi du découragement → Remplis-toi de l’enthousiasme de la foi

Abstiens-toi de tout ce qui te sépare de Jésus-→Remplis-toi de tout ce qui te rapproche de Lui

Nous prierons la neuvaine du 10 au 18 mars, et chaque jour nous vous proposerons une vidéo de 10′ sur une des qualités de st Joseph. Oui, unissons nos cœurs et nos voix, rien ne peut attendrir davantage le cœur de ce grand saint, toujours désireux de nous exaucer !